
Le Signal
Le journal des acteurs du transport
Le #28 est sur le marché.
Du Mardi 2 avril au Lundi 1 Mai 2017.
Dire que le secteur du dépannage routier est le royaume dudésordre et
de l’anarchie, c’est énoncer une vérité apodictique, tant laréalité
crève les yeux. Qui n’a pas encore vu ces engins d’un genre
particuliergarés près d’un véhicule en stationnement qu’ils
s’apprêtent à remorquer ? Qui n’a pas encore aperçu un camion doté
d’un pontarrière traîner une auto ou un véhicule de moindre calibre à
sa suite ? Cesont des scènes dont les Abidjanais sont familiers et
auxquelles ils ne prêtentplus beaucoup attention, sauf quand cela gêne
la circulation et crée desbouchons. Or, c’est souvent le cas. En tout
état de cause, la multiplicité dessociétés de dépannage et remorquage
pose problème et questionne la responsabilitéde la tutelle qui
gagnerait à assainir le milieu pour davantage d’efficacité.Certes, nul
ne peut remettre en cause la nécessité d’un service ou d’unesociété de
dépannage dont la mission principale est de dégager de la voie ou dela
chaussée tout véhicule en stationnement irrégulier dont la
présenceperturberait la fluidité routière ; certes, l’existence d’un
service dedépannage constitue une ‘’mesure dissuasive’’ pour ceux qui
prennent un malinplaisir à garer comme ils veulent et oùils veulent,
sans se préoccuper de la gêne que cela pourrait causer aux
autresusagers de la route . Est-ce une raison suffisante pour qu’il y
ait‘’mille’’ sociétés de dépannage, au point où ceux qui étaient
censés contribuerà la fluidité routière deviennent un problème pour
les automobilistes. Mais,encore ; si ces sociétés ne faisaient
qu’enlever les véhicules qui gênentvraiment la circulation, personne
n’aurait trouvé à redire, mais, il est deplus en plus patent qu’elles
outrepassent leurs droits et se livrent à desabus. Aussi, n’est-il pas
rare de voir des ‘’dépanneurs’’ s’en prendre à unvéhicule simplement
stationné et qui ne cause aucune gêne. Dans le seul but, on l’aura
compris, de soutirer del’argent à son propriétaire qui sera bien
obligé de mettre la main à la poches’il veut éviter de voir sa voiture
remorquée sous ses yeux. On peut le dire,depuis la disparition de la
Société Abidjan de Dépannage (SOAD) dirigée Désiré Dablé qui était la
seule structure chargéedu service du dépannage, a fleuri dans le
secteur une pléthore de sociétésqu’il serait fastidieux d’énumérer.
Qu’il suffise cependant de nommer Côted’Ivoire Dépannage (CID), le
Grand D et Ide, Soarci. A côté de ces sociétés qui sont connues
dugrand public, il y en a une multitude qui constitue la face cachée
de l’iceberg.Il urge de mettre le holà à ce désordreorganisé qui n’a
que trop duré. L’émergence a ses exigences dont la disciplineet
l’ordre ne sont pas les moindres. La tutelle est interpellée et il
fautespérer qu’elle saura faire diligence pour nettoyer les écuries
d’Augias !
Gustave Bolla BI
Le journal des acteurs du transport
Le #24 est sur le marché.
Du 20 septembre au 17 octobre 2016.
Les années passent et ne se ressemblent pas. La situation que traverse la société
de transport abidjanais (Sotra) est celle que les Abidjanais n’oublieront jamais.
Elle est à bout de souffle. Et l’on pointe un doigt accusateur vers Bouaké Méité ,
le directeur général.
Les longues files d’attente dans les arrêts, les quais et les quelques rares bus en
circulation témoignent de la chute de la grande structure de transport que fut la Sotra.
Sous la pression des passagers, la Sotra a cédé progressivement ses activités aux « gbaka »,
« woro-woro et autres moyens de transport qui naissent chaque jour dans la ville d’Abidjan. Les travailleurs,
étudiants, élèves et les usagers ont du mal à se déplacer. L’ivoirien nouveau
dont les autorités parlent à longueurs de journée n’est qu’un vieux souvenir.
Les travailleurs sur qui l’Etat compte pour booster l’économie nationale arrivent toujours en retard.
Les élèves et étudiants, eux aussi ratent des cours, faute d’attendre trois heures voir quatre
de temps à l’arrêt.
La Sotra n’arrive plus à satisfaire sa clientèle. Alors où sont passés les autobus attendus.
La question ne semble pas inquiéter les responsables des transports qui justifient les insuffisances de la grande
structure de transport visiblement à la gestion douteuse.
Pour l’instant les usagers continuent de broyer du
noir dans la capitale économique. Et les quelques rares bus qui roulent encore dans les rues offrent de fumée
noire signe de fatigue et d’entretien calamiteux. L’Etat, lui reste sourd et muet aux appels à la détresse
des usagers. Sur terre, la Sotra confirme de jour en jour son incapacité à assurer le transport dans la ville d’Abidjan.
Reste maintenant sur le plan lagunaire. Là encore cet espace est si mal exploité qu’elle offre de la place à
des pinasses qui ne remplissent pas les conditions sécuritaires. Face à cette situation catastrophique, il faut faire quelque
chose le plus rapidement possible pour sauver la Sotra.
Gustave Bolla Bi
Le journal des acteurs du transport
Le #24 est sur le marché.
Du 20 septembre au 17 octobre 2016.
La route est un bien commun. Chaque citoyen national ou étranger doit la respecter. Mais malheureusement certains transporteurs endommagent nos routes en ne limitant pas le poids des véhicules sur les chaussées. La surcharge selon des experts correspond à un excédent sur le poids autorisé pour un véhicule. Le code de la route a prescrit des limitations pour deux raisons principales. La première c'est à cause de la sécurité routière
.Car, un véhicule en surcharge n'a pas un comportement normal et se prête difficilement à la manoeuvre, et, présente un risque supplémentaire d'accident. La deuxième, c'est pour la préservation des infrastructures. Les surcharges de véhicules accélèrent le vieillissement et l'usure des chaussées. La surcharge des véhicules est d'autant plus sévère quand elle concerne les poids lourds. Les véhicules venant de la sous région ne respectent aucune des bonnes consignes de la code de la route.
Ces conducteurs qui ne savent pour la plus part lire ni écrire, expliquent les réalités de la surcharge du fait qu'ils n'ont pas la possibilité de vérifier le poids des chargements qui leur sont confiés. Mais aussi reconnaissent qu'ils sont tentés à augmenter les quantités de marchandises transportées pour accroitre le rendement. Chacun doit cultiver le respect strict des prescriptions normales pour éviter les risques.
Car, celui qui va contre ce que dit la loi à son véhicule déséquilibré, détériore son engin et surtout perd des marchandises, ou son renversement sur la chaussée qui constitue de graves dangers pour les usagers de la route. Depuis plusieurs années la Côte d'Ivoire perd des milliards de FCfa. "La surcharge des véhicules fait perdre annuellement à l'économie ivoirienne 30 milliards de FCFA (...)", a déclaré Célestin Karamoko, chargé d'étude péage et pesage au Fonds d'entretien routier (FER), expliquant que "la surcharge sous toutes ses formes est une fraude".
Pour donc veiller au respect du poids indiqué, lors du chargement des camions de marchandises une sensibilisation a été menée auprès de tous les acteurs. Les amendes des surcharges des véhicules poids lourds nationaux seront de 20.000 FCFA /tonne contre 4000 FCFA précédemment. Les véhicules poids lourds internationaux paieront une amende de 60.000 FCFA contre 11.000 FCFA précédemment. Cette décision prend effet à partir du 1er Octobre 2016. L'Etat doit rigoureusement suive son application sur le terrain. Vivement ensemble, préservons nos vies des accidents et sauvegardons notre patrimoine routiers.
Gustave Bolla Bi
Les poutres alignées sous le pont Houphouët-Boigny sont le maillon central des travaux de réhabilitation de l’ouvrage Suite